On pourra nourrir quelques regrets pour ce 8ème de finale de la coupe des Deux-Sèvres, qui nous opposait aux Portugais de Cerizay.
En effet, Lezay entamait mieux le match que ses adversaires en faisant mieux tourner le ballon, et en étant plus présent dans l’agressivité. Et les premières occasions étaient à mettre au compte des Lezéens, qui réalisaient de beaux mouvements de jeu, mais restaient stériles Les Portugais eux, procédaient en contre par de grands ballons sans toutefois être dangereux. C’est sur coup franc qu’ils allaient obliger Julien à se déployer, et dans la foulée sur un long centre l’attaquant cerizéen voyait sa frappe toucher la barre transversale.
Lezay continuait sa domination dans le jeu et allait être récompensé à la demi-heure de jeu sur un bon travail de Gigi qui adressait un centre, reprit victorieusement de la tête par Nini. 1-0 : logique sur la première période dominé par les Lezéens.
La 2éme mi temps allait être plus à l’avantage des visiteurs. Leur défense, un peu fébrile sur la première période, était réorganisée, et contenait plus aisément les attaques lezéennes. Dès la cinquième minute, sur un ballon mal renvoyé par notre défense, le n°10 des Portugais exécutait un magnifique ciseau retourné et logeait le ballon dans la lunette. Quelques instant plus tard, Alex (blessé a la cheville) assurait mal sa passe en retrait, et lançait idéalement l’attaquant de Cerizay qui s’en allait battre Julien en face à face.
Lezay n’abdiquait pas pour autant, et sur un centre de JC, Nini décroisait parfaitement sa tête pour inscrire le doublé et relancer le match. Malheureusement un corner mal renvoyé, revenait sur la tête du n°10 esseulé dans la surface, qui ajustait tranquillement Julien. Malgré quelques actions sur coup de pieds arrêtés en fin de match, le score ne bougera plus et Lezay est éliminé de la coupe.

Dommage car après avoir effectué une bonne première mi temps, Lezay paie cash ses erreurs qui reflètent malheureusement le problème majeur de l’équipe cette année.

Merci à Seb pour le résumé.